Sur les routes de Mother India, klaxonnés, bousculés, essorés, émerveillés, remués, jusqu’aux matins du monde.
Comme dans un songe.
மதர் இந்தியா சாலைகள் ஆச்சரியமாக.
On the roads of Mother India, honked, rushed, drained, amazed, stirred, until the morning of the
world.
На дорогах Матери Индии, сигналят, толкаются, поражаются, удивляются в каждое утро Мира…
Inde. Tamil-Nadu 2013-2014.
Ça pleut, ça frappe et ça se mire, ça brille, ça flamboie, ça miroite, ça ruisselle, ça scintille, ça mouille et ça éclabousse, ça illusionne, ça réinvente, ça nettoie, ça décore, ça lustre, ça éblouit, ça rayonne, ça s’incarne, ça réfléchit, ça se réécrit, ça se redessine, ça repeint, se lustre, se réinvente, ça noctanbulise le jour, ça fume, ça gicle, ça neige pas, mais ça recolorise.
Raining day in Chennaï
அதை பிரகாசம், அது நிறையவே, அதை பிரகாசம், அது flamboit, அது ஜொலித்து, அது, மழை பெய்கிறது இது எம் மற்றும் அது பிரதிபலிக்கிறது
பலமுறை இதுபோலவே அது என்னவானது, அதை வர்ணம், அது சேதமடைந்து, அது திருத்திய அதை நினைக்கிறார்கள், அது தன்னகத்தே, அது ஜொலித்து, அது ஒளிர்கிறது, அதை காந்தி, அதை அலங்கரிக்கிறது, அது சுத்தம் புதுப்பித்து, ஏமாற்றுவது, ஏழாம், தன்னை புதுப்பித்து, அது பனி அல்ல, அது இறுதிக்கிரியைகளை, அது புகைபோக்கிகள், நாள் noctanbulise, ஆனால் அது recolorise.
( Tamil. தமிழ் )
India. Chennaï 2013.
On the road, dans l’écran, traverser le panorama.
Le pare-brise en cinémascope, le travelling infini, la vie devant toujours.
La musique du moteur, la musique de l’écran
L’Est lointain
Jean-Luc, Wim, moi là-bas
Moteur
Bulgarie 2010
8 ans après la chute de l’apartheid, 5 ans après l’élection de Mandela, les écoles deviennent mixtes…. alors les sorties scolaires également.
1999. Dans le jardin botanique de Cape Town.
On parle souvent, et à raison, de cette surhumaine capacité au pardon dont Mandela a su faire preuve, et ainsi montrer la route pour éviter le bain de sang.
Pour ma part, il me semble qu’à chaque fois qu’on évoque cette qualité du grand homme, on oublie trop qu’il s’est nourri et appuyé sur des racines profondes de l’âme de son peuple, qui je l’ai ressenti dans des biens des occasions, peuple capable de pardon et d’une grande tendresse, et ce malgré la dureté et la grande violence de la vie là-bas pour le plus grand nombre.
Little Karoo.
1998. Barrydale.
De la tendresse, il y a.
Cape Town, côté township Cape Flats.
1998. Cape Flats YMCA.
Sur le gazon d’une avenue du quartier emmuré de Sandton, Johannesburg.
2000. Sandton.
Autant en emporte le temps… ou n’emporte que si peu de choses…
Port St Johns. 1999.
Sur le tracteur de la Démocratie, du côté de Queenstown, Eastern Cape.
South Africa 1998
Il pleut, à verse, le ciel qui s’ouvre, se déverse, on rentre de l’école détrempés, alors c’est comme une danse, un jeu, on rentre de l’école sans plus pouvoir se protéger, les uniformes ruisselants, et on rigole, on sourit, comme d’habitude.
En fait, il y a de la danse et du cinémascope partout.
Parfois, il pleut si violemment, qu’alors ce sera l’unique façon de voir une rue indienne vidée de son mouvement perpétuel, le temps d’un orage. Mais, là, il faudra vraiment que se soit une pluie torrentielle.
Inde 2012, Tamil Nadu,
avec Thierry Wasser pour Guerlain.
All You Need is Love,
et la naissance du monde.
Aube. Afrique du Sud 2000.
Just back from India, and Sri Lanka…
Des images plutôt que des mots, qui, eux, viendront après, will see.
Compliqué de dire ce chaos serein, étrange oxymore, ou les gens sont des paysages, le mouvement perpétuel, impossible de ne rien voir surgir ou que se pose le regard, les vaches libres parmi les humains, la spiritualité luxuriante, les camions fous aussi agiles que des singes, les enfants en uniformes impeccables et les ordures comme des fleurs sur les talus.
Il faut savoir lâcher les mots, mes images comme des chansons, un chaï bien brulant dans une tasse.
1000 et une pages.
Inde. Sri-Lanka. 2012
Spécial dédicace to my friends from Colombo.
Sri-Lanka 2012. Colombo. 1000 et une pages.