Voyager c’est bon. Être libre d’aller ou le vent me pousse, c’est envoûtant.
Ce pays met souvent en colère, tant les injustices sociales sont insupportables, jusqu’à pouvoir ressembler à de la cruauté. Heureusement, aller là ou on ne va pas habituellement, par peur, conformisme, obéissance, libère de cette colère.
Un jour sur un de mes carnets, j’ai écris : de la gentillesse au delà de la raison !
C’est si vrai. Et étonnant.
Ce qui est captivant et si surprenant aussi, c’est cette sensation de voyage dans le passé, quasi filmique. Comme si on naviguait dans des clichés cinématographiques.
Surprenant d’avoir la sensation de se retrouver comme transplanté aux États-Unis, particulièrement les états du Sud, Alabama, Arizona, Mississippi, Louisiane… mais il y aurait 50 ans de là, avant les droits civiques.
Mississippi ou j’avais fait peu de temps auparavant un reportage dans le pays du blues, et ou chaque bourgade ou ville traversée annonçait ses taux de criminalité, et donc son classement national, avec une quasi fierté résignée. Je retrouverais beaucoup de similitudes entre les deux pays durant mes séjours.
Alors dans un western, même austral, il faut un cow-boy.
Horloger, armurier, fêtes de Noël, à Cradock, Eastern Cape.