La Mer
La paix, la trace, le passage.
La Mer
Marie-Galante 2007.
La paix, la trace, le passage.
La Mer
Marie-Galante 2007.
L’alchimie, ou les solitudes, ou le jeune nuage bravache et la pirogue.
La boucle du Niger, non loin de Mopti, à bord d’une pirogue se dissolvant tranquillement dans les eaux endormies, une fournaise de volcan, pas un souffle d’air, pestant contre l’idée saugrenue de se retrouver là, sans pouvoir se protéger de cette chaleur écrasante, tuante; et soudain, là, juste à bâbord, le tableau se met en place, tout seul.
L’enfant, élégamment déhanché à la pointe aiguë de sa pirogue, le petit arbre solitaire, le jeune nuage bravache, le reflet cisaillé, toutes ces solitudes qui se rejoignent pour peindre l’alchimie du fleuve.
Voila sans doute pourquoi on se trouvait là.
Mali 1996.
L’alchimie, ou les solitudes, ou le jeune nuage bravache et la pirogue.
La boucle du Niger, non loin de Mopti, à bord d’une pirogue se dissolvant tranquillement dans les eaux endormies, une fournaise de volcan, pas un souffle d’air, pestant contre l’idée saugrenue de se retrouver là, sans pouvoir se protéger de cette chaleur écrasante, tuante; et soudain, là, juste à bâbord, le tableau se met en place, tout seul.
L’enfant, élégamment déhanché à la pointe aiguë de sa pirogue, le petit arbre solitaire, le jeune nuage bravache, le reflet cisaillé, toutes ces solitudes qui se rejoignent pour peindre l’alchimie du fleuve.
Voila sans doute pourquoi on se trouvait là.
Mali 1996.
Un dimanche à la tulipe noire, qui dort depuis longtemps dans le matelas de grains d’argent et de pixels de la maison.
A force de voir les rangées de plastiques noirs, sur les champs de fraises, bien alignées, une Burénisation qui s’ignorait, du Land art irréfléchi, j’ai eu envie de dérouler ces mêmes plastiques sur le mur du studio. Encore une de ces installations sans curateur, éphémères, fragiles. C’est comme ça qu’est née la tulipe noire.
Vers 1990, Paris.
Un dimanche à la tulipe noire, qui dort depuis longtemps dans le matelas de grains d’argent et de pixels de la maison.
A force de voir les rangées de plastiques noirs, sur les champs de fraises, bien alignées, une Burénisation qui s’ignorait, du Land art irréfléchi, j’ai eu envie de dérouler ces mêmes plastiques sur le mur du studio. Encore une de ces installations sans curateur, éphémères, fragiles. C’est comme ça qu’est née la tulipe noire.
Vers 1990, Paris.
Paysages…
De Chicago à Beijing, du 20ème au 21ème, mailles de calculs, fièvres de cathédrales, fournaises d’architectes, et pour finir, paysages.
Chicago 2009
Beijing 2003
Une autre sorte de beauté, une autre sorte d’icône, sortie tout droit de notre mémoire collective d’ici, et pourtant photographiée, à un siècle près et 10 000 kms des champs de la Marne et des tranchées de Verdun.
Un autre genre de » Poilu « , une chair bien humaine, mais à béton, fier et épuisé, arraché lui aussi à sa campagne, pour la gloire de son pays, au-dessus de toutes les autres, plus haute que tout les skylines d’Amérique, une nouvelle Chine.
Pékin 2002.
Sur le chantier de la construction du Grand Théâtre National de Chine.
Une histoire qui se chuchote, légères comme des papillons, volant dans les ailes des saris, dans la toile fauve du matin Indien.
Kerala 2011.
Une histoire qui se chuchote, légères comme des papillons, volant dans les ailes des saris, dans la toile fauve du matin Indien.
Kerala 2011.
Mise à feu, 21ème siècle aux Beaux-Arts, La Pompadour ou l’Autrichienne, ou la Kelly, des jeunes femmes, du mélodrame, du cinéma, du travail, du velours, des pages tournées, regardées, apprises, de l’histoire, des racines, Versailles et Hollywood, les miroirs, la projection, la lumière, Dior, Galiano, de la photographie, des histoires, de la pellicule, des arabesques, des pixels, une réflexion pour finir.
Dior, du Galianno et Chapoullié.
Paris 2001.