Iggy Pop
Il y a l’Iggy qui crache sur la foule, bondit de la falaise des Marshall, vole sur les mains adorantes, planant sur les pogoteurs, mur du son implacable, qui fait le show, en bon professionnel, puisque le public, jeune, qui se presse devant la scène l’aime Iguane, l’aime méchant, la langue tirée. Alors il donne.
Et puis il y a l’Iggy d’avant ou après la scène, disponible, courtois, attachant. C’est sans doute l’un des personnages de la scène rock, le plus agréable, j’ose dire gentil, ben oui Iggy, qu’il m’ait été donné de portraiturer.
Un séjour de 3 jours au festival de Birmingham, Alabama en 1999 pour les Inrocks.
Iggy toujours prévenant et attentif au photographe frenchie que j’étais, venu de si loin pour le photographier, s’enquérant de mes besoins, de transports, de repas, de pass dans la zone backstage du concert, d’une bonne position sur le côté de la scène. Jamais vu ça avant, et si éloigné de l’organisation habituelle des concerts, quasi militaire dorénavant, et particulièrement aux États-Unis.
Un bel Iggy. Rock.