Légères
Une histoire qui se chuchote, légères comme des papillons, volant dans les ailes des saris, dans la toile fauve du matin Indien.
Kerala 2011.
Une histoire qui se chuchote, légères comme des papillons, volant dans les ailes des saris, dans la toile fauve du matin Indien.
Kerala 2011.
Une histoire qui se chuchote, légères comme des papillons, volant dans les ailes des saris, dans la toile fauve du matin Indien.
Kerala 2011.
Mise à feu, 21ème siècle aux Beaux-Arts, La Pompadour ou l’Autrichienne, ou la Kelly, des jeunes femmes, du mélodrame, du cinéma, du travail, du velours, des pages tournées, regardées, apprises, de l’histoire, des racines, Versailles et Hollywood, les miroirs, la projection, la lumière, Dior, Galiano, de la photographie, des histoires, de la pellicule, des arabesques, des pixels, une réflexion pour finir.
Dior, du Galianno et Chapoullié.
Paris 2001.
Barbarella, Jasmine, Milano, Moda, Antonionni, David Bayley, une pochette surprise, Franquin, HMI, cratère ou mieux caldera de couleurs déchirées, tous ces mots sont dans cette icône bondissante.
Evidemment on devrait parler de sublimation de la critique de la posture consumériste, en tant qu’elle est constitutive de l’achèvement de la forme revendicatrice, irriguant la contestation de l’art (!), mais bon, il manque le petit tas de briques inspirées à côté, et à dire la vérité, je préfère y voir la marque de Spirou.
Milano 1990.
Paris 1999
( 120 x 90 )
Il faut que vous mettiez une musique dans votre tête.
Comme dans un film. Car c’est un film, un roman, qui va durer longtemps. J’aime les livres de 1000 pages. On sait, quand on le commence, qu’on va y vivre longtemps, dans cet univers.
C’est une histoire de rikshaw, d’arbres, de klaxons, de saris, d’Ambassadors, de petits-grains, de terres, de tempêtes de sable, de moussons, de senteurs, de costumes impeccables, de graines, de temples, de pieds nus devant les dieux, de routes, de phares, de lunes, de terres, d’absolu, d’absolus.
Ça commence comme ça, en Inde.
Du côté de Cochin, Kochi, Kerala, de là ou sont venus tout les épices qui remplissaient les cales des caravelles, les Indes. Il y a bien, longtemps, ça à fait des fortunes, des aventures, des guerres, des mariages, des incendies, des pays conquis, et aussi de nouveaux goûts, des fleurs, des couleurs, une terre de parfums.
Inde. Kerala. 2012
Voyager c’est bon. Être libre d’aller ou le vent me pousse, c’est envoûtant.
Ce pays met souvent en colère, tant les injustices sociales sont insupportables, jusqu’à pouvoir ressembler à de la cruauté. Heureusement, aller là ou on ne va pas habituellement, par peur, conformisme, obéissance, libère de cette colère.
Un jour sur un de mes carnets, j’ai écris : de la gentillesse au delà de la raison !
C’est si vrai. Et étonnant.
Ce qui est captivant et si surprenant aussi, c’est cette sensation de voyage dans le passé, quasi filmique. Comme si on naviguait dans des clichés cinématographiques.
Surprenant d’avoir la sensation de se retrouver comme transplanté aux États-Unis, particulièrement les états du Sud, Alabama, Arizona, Mississippi, Louisiane… mais il y aurait 50 ans de là, avant les droits civiques.
Mississippi ou j’avais fait peu de temps auparavant un reportage dans le pays du blues, et ou chaque bourgade ou ville traversée annonçait ses taux de criminalité, et donc son classement national, avec une quasi fierté résignée. Je retrouverais beaucoup de similitudes entre les deux pays durant mes séjours.
Alors dans un western, même austral, il faut un cow-boy.
Horloger, armurier, fêtes de Noël, à Cradock, Eastern Cape.