Chicago Blues Two

by Denis Chapoullié

On raconte que le Diable a offert à Robert Johnson de savoir faire pleurer le blues de sa guitare comme personne, en échange de sa vie, au carrefour de la 49 et la 61 à la sortie de Clarcksdale.  Crossroads. J’y étais. Je vous raconterai.

Puis il écrit « Home Sweet Home Chicago », et depuis les 49, les 61, ainsi que toutes les autres mènent à Chicago.

1-Chicago Ghosts

2-Le Mur de Muddy

3-Taxi Blues

4-Les Dents des Aiguilles

5-Lespaul

Un film noir, plein de blues, de jazz, d’histoires de cinéma, de rêves d’architectes, de Lespaul demi-caisse 335, de Strato, d’enfants du Mississippi, de reprises de cuivres, de déhanchements de trombones, de plaintes de pédales wah-wah, de fièvre Princière, de Reines et de soul. De Muddy, de BB, et de nombreux King.

Dorénavant on peut y voir beaucoup de guitares signées sur les murs des bars, sans savoir si elles n’ont jamais été touchées par ces rois, mais les métros continuent de taper leurs booggie-woogie , la ferraille de rouiller magnifiquement au milieu des châteaux forts modernes.

 Home Sweet Home Chicago.